A3 - Occitanie -Ouest
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Page du groupe Occitanie Ouest Activités 2025 Comptes rendus Activités passées (1) Activités passées (2)
CR de la sortie en région bordelaise

Légende des photos

Photo 1 :  4 des 5 lignes de faisceau issues de l’accélérateur

Photo 2 : Explications passionnées du responsable de la plateforme    devant un auditoire très attentif.

  • Photo 3 : Un déjeuner apprécié après la visite du LP2I
  • Photo 4 : Bâtiment abritant la cité du vin
  • Photo 5 : Dégustation au 8ème étage de la cité du vin
  • Photo 6 : Une des multiples boutiques du village de Saint Emilion
  • Photo7 : Le bras droit de la ville haute vu du parvis du clocher. En bas à droite la petite chapelle élevée près de la grotte ou aurait vécu l’ermite Emilion
  • Photo8 : Le clocher vu de la ville basse. Les petits points en haut à droite de la muraille sont des visiteurs ; ce qui donne l’échelle du site
  • Photo 9 : Une partie du vignoble de la propriété que nous avons visitée
  • Photo 10 : vue partielle des chais du château Beaurang que nous avons visité.
  • Photo 11 : Notre groupe près de ce qui reste des remparts qui entouraient la cité.

 

 

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Jeudi 1er juin : Visites du Centre de Recherches Atmosphériques (CRA)
de Lannemezan et du haras de Tarbes

 

Compte rendu de la journée

De gauche à droite : une partie du groupe attentif aux explications de Marie Lothon
Capteurs au sommet d’un mat de 60m avec les sommets pyrénéens à l’horizon.

 

 

 

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Haras de Tarbes

Photo du groupe, ne des calèches remarquablement conservées, vue partielle des écuries Larrieu actuellement utilisées par le 1er régiment des hussards parachutistes,un des nombreux pensionnaire des haras

 

 

Mardi 20 juin : mémorial de Rivesaltes avec un arrêt à Lagrasse pour une visite de l'abbaye (cf document préparatoire à la visite)

 

 

Visite de l'abbaye de Lagrasse

Mardi 28 mars à 14:30 : Visite du Laboratoire National des champs magnétiques intenses ( LNCMI).
Visite pilotée par notre collègue Jean Léotin, professeur émérite qui a travaillé ( et travaille encore) dans ce labo. Ce laboratoire propre du CNRS, associé à l’INSA Toulouse, à l’Université Grenoble Alpes et à l’Université Toulouse III - Paul Sabatier est une infrastructure de recherche unique en Europe permettant la production et l'utilisation de champs magnétiques pulsés non destructifs, de longue durée (une dizaine de millisecondes) et atteignant presque cent teslas. Il offre des conditions uniques pour réaliser des expériences en physique de la matière condensée.

 

Lire le compte rendu

6 mars de 9h30 à 11h30: Conférence de Michel Roustan sur la question de la gestion des réserves en eau, une question qui malheureusement risque d'être d'actualité  au CEMES le lundi 6 mars de 9:30 à 11h.

17 novembre Occitanie Est a organisé la visite du nouveau musée Narbo Via à Narbonne et celle d’Amphoralis à Sallèles- d’Aude. Pour cette journée conviviale, nous avons décidé de nous joindre à leur groupe....

 

Lire le compte rendu

 

Compte rendu de la sortie en Dordogne aux Eyzies-de-Tayac : plongée dans la Préhistoire (12-13 septembre 2022).

En 2020, Bruno Maureille, (Directeur de Recherche au CNRS et actuellement aussi Directeur du Département des Sciences archéologiques de l’Université de Bordeaux) nous avait fait une conférence sur « les origines de l’humanité » qui retraçait les nouveaux scénarii en préhistoire concernant notre évolution et celle de nos cousins de la Préhistoire. Devant l’intérêt suscité par son intervention, il nous avait proposé de nous aider à organiser une sortie en Dordogne sur les traces de Neandertal ce que nous avons pu renfin réaliser, début septembre.

 

Partis de Toulouse le lundi 12 septembre au matin, nous avons retrouvé Bruno Maureille sur un site de fouilles où il a travaillé, le site du Regourdou prés de Montignac, à 800 m au-dessus de la très célébre grotte de Lascaux. L’histoire des fouilles réalisées sur ce site, qu’il nous a conté, s’est avérée rocambolesque mais sans doute assez caractéristique de ce qui s’est passé dans cette région entre les Eyzies et Montignac peu de temps après la seconde guerre mondiale. Rappelons que ce territoire a accueilli à une époque lointaine, le Moustérien, un grand nombre de groupes de néandertaliens. La découverte dans la région des grandes grottes ornées au début du XXe siècle a incité de nombreux amateurs  à creuser, presque Dordogne sur les traces de Neandertal ce que nous avons pu enfin réaliser devant leur porte, afin de trouver des sites ou des vestiges préhistoriques et éventuellement à exploiter par eux-mêmes les découvertes ce qui n’a pas été sans engendrer des querelles incroyables.

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est ainsi qu’en 1954, Roger Constant, fils de petits propriétaires, qui avait hérité du domaine de Regourdou, creuse un trou devant sa porte et commence des « fouilles » sur son terrain espérant trouver l’entrée originelle de la grotte de Lascaux. Il trouve des restes d’ours brun, du matériel lithique moustérien et monte un petit musée dans une pièce de sa ferme. Après trois années d’efforts, en 1957, il découvre dans la nuit du 22 au 23 septembre, des ossements, dont une mandibule, d’un homme de Neandertal. Le devenir du fossile va entraîner des querelles multiples comme entre le maire de Montignac, Roger Constant et le directeur des antiquités préhistoriques, futur professeur de Préhistoire à Bordeaux. Les intérêts des uns et des autres étant très divergents, la méconnaisance de la loi sur les fouilles préhsitoriques, les circonstances troubles de la découverte ainsi qu’une bataille entre scientifiques pour savoir qui étudiera le squelette vont compliquer le sauvetage des restes humains. Des visiteurs viennent, comme Joséphine Baker, et sont accueillis pour voir le squelette modifiant la position originelle des vestiges humains. L’État est obligé d’intervenir, de fermer l’accès à la galerie creusée par Roger Constant dans le sédiment de la cavité et de menacer de l’exproprier. Il faudra attendre le début du mois d’octobre pour qu’un accord soit trouvé entre les services de l’état et le propriétaire, accord concernant aussi l’étude scientifique du fossile humain. (photo1)

Une opération de sauvetage du site est réalisée en deux jours en octobre 1957. En 1959, les restes humains sont classés monument historique. En 1960, le site est dégagé et des fouilles sont menées pendant 4 ans sous la direction d’Eugène Bonifay. Bernard Vandermeersch y participera. Quelques nouveaux restes humains seront trouvés et surtout beaucoup d’ours bruns. Le fouilleur interprêtera une partie des découvertes comme la preuve d’un ensemble rituel associant un néandertalien volontairement inhumé et des restes d’ours brun sous une grande dalle de calcaire. Cette sépulture primaire, maintenant datée de 80 000 à 90 000 avant JC, est actuellement la plus ancienne d’Eurasie occidentale. Les fouilles du site s’arrêteront après la campagne de 1964 mais les relations resteront souvent tendues entre scientifiques, politiques et Roger Contant. Ce dernier dégagera une autre partie du karst, sans rien trouver,  introduira des ours bruns avant qu’ils ne soient euthanasiés, il y en a toujours . Il décédera en 2002 après une vie passionnée et libre (Photo 2)

En 2007, les évènements liés au cinquantenaire de la découverte donneront à Bruno Maureille l’idée de  reprendre des fouilles d’autant que de nouveaux éléments alimentent une belle problématique scientifique. Le projet se concrétisera en 2013 par un première campagne pour nettoyer le gisement. Mais le site est potentiellement dangereux et avant de pouvoir reprendre des fouilles il faut pouvoir le sécuriser. Si des travaux de terrain se dérouleront en 2014, la petite équipe scientifique constituée entreprend parallèlement la révision et l’étude des collections qui, entre temps, ont été vendues par la nièce de Roger Contant au Musée national de Préhistoire. Quand ces collections arrivent au Musée en 2008, en collaboration avec Stéphane Madeleine, ils vont trouver d’autres ossements humains confondus avec ceux d’ours brun L’analyse des ossements trouvés, montre qu’ils n’appartiennent pas tous à un même individu. Ils correspondent à deux individus dont un squelette exposé au Musée d’art et d’archéologie du Périgord. Le squelette mis au jour en 1957, daté de près 85 000 ans est, selon B. Maureille, le plus complet et le mieux conservé au monde pour le Paléolithique moyen. De plus, les recherches sur les collections démontrent que les  lapins ont creusés des galeries dans les couches du gisement mélangeant les artefacts.

Après cet exposé pittoresque qui nous a fait entrevoir les coulisses de la recherche archéologique, nous avons quitté le premier gisement à ciel ouvert où les découvertes ont été faites pour voir le gouffre vidé par Roger Contant et les enclos où vivent les ours bruns. Nous avons terminé par la visite du petit musée de site attenant qui rassemble quelques ossements et outils trouvés sur place. Nous sommes ensuite allés déjeuner, à côté du site, sous les ombrages, au snack de l’ours, tenu par Michèle Constant, la nièce du découvreur et dont le chef est Jean-Charles Cournil son compagnon.

 

 

L’après-midi, les plus courageux d’entre nous, sont descendus dans les sous-bois, par un chemin escarpé, une température de 35°, voir les fouilles faites sur le site de la Balutie, par un jeune chercheur, récemment médaillé de bronze du CNRS, Aurélien Royer et ancien fouilleur bénévole de B. Maureille qui lui trouva son financement doctoral. Ce jeune chercheur nous a expliqué l’objectif de ses travaux. Il cherche à comprendre comment les sociétés humaines et les animaux se sont adaptés aux changements climatiques survenus entre 126000 et 11700, sachant qu’il y a eu dans ce laps de temps, la dernière glaciation. Il espère trouver la réponse à cette question dans l’étude de fossiles de mammifères présents dans les différentes couches géologiques de ce nouveau site qui sont maintenant bien repérées mieux comprises et en partie datées. L’évolution des populations animales (leur nature, leur nombre, leur développement) montre la présence ou non de prédateurs et les traces présentes sur les os (dents, brûlures, traces de découpe) indiquent s’ils sont morts de mort naturelle ou ont servis à la consommation des prédateurs humains pour leur alimentation.

 

Lors de notre visite, c’était le dernier jour de la période de fouilles,seules restaient sur le chantier deux jeunes filles qui mettaient à jour délicatement un os d’animal  (photo 3)

Après avoir chaudement remercié Bruno Maureille et Aurélien Royer, nous avons repris le car pour rejoindre les Eyzies et visiter le Musée national de préhistoire qui possède une des collections les plus importantes d’objets paléolithiques trouvés en Périgord et ailleurs en France : 18000 exposés, 6 millions et demi dans les réserves.

Ce musée crée après la Première Guerre Mondiale, a été agrandi à la fin des années 1960 puis complétement revu en 2004. Nous avons été accueillis à l’entrée par de grands animaux reconstitués grandeur nature, très imposants : un mammouth et plus loin un mégacéros (grand cervidé aujourd’hui éteint). Dans les étages de nombreuses vitrines présentent des collections très importantes pour la connaissance de la vie quotidienne des cultures du Paléolithique moyen ou supérieur. Un certain nombre d’objets sont particulièrement remarquables car ils soulignent le caractère « évolué » de ces cultures. C’est compréhensible au niveau de l’industrie lithique (silex taillés, bifaces, ou feuilles de laurier, haches polies, propulseurs) et c’est encore plus frappant au niveau artistique. On peut voir que les Hommes préhistoriques maîtrisaient parfaitement la sculpture comme en témoignent ces aurochs datant de -20000 ans présents sur les parois d’abris sous roche ou également les premiers symboles sexuels féminins gravés. Plus évoluées encore, les magnifiques sculptures sur bois de renne représentant des animaux avec une très grande finesse, qu’aucun d’entre nous ne pourra oublier (photo 3). Autre témoignage de l’évolution sociétale, les très nombreux éléments de parure retrouvés lors de fouilles de différents sites (des parures en ivoire, de nombreux colliers faits de coquillages marins et dents animales percées, des séries de perles en ivoire de mammouth fabriquées il y a- 35000 ans) (photo 4)

 Après cette plongée rapide mais très instructive dans la vie quotidienne de ces cultures mal connues, nous avons rejoint notre hôtel et apprécié une soirée de détente dans un hôtel de charme «  le Moulin de la Beune » situé au bord de la petite rivière, la Beune, dans une belle demeure de style périgourdin (photo 5).

Le lendemain matin après une nuit au calme, nous sommes repartis en car au nord des Eyzies à Rouffignac voir la grotte « aux 100 mammouths » située sur un plateau calcaire en pleine forêt. On y accède par un des trois porches naturels, probablement le seul accessible au Paléolithique. C’est une grotte sèche, connue depuis toujours, qui n’avait jamais été fermée. C’est seulement en 1956 que le Pr R. Nougier signala son remarquable ensemble de dessins préhistoriques. Après un débat sur son authenticité, elle fut authentifiée et classée monument historique en 1957. C’est une des plus vastes cavernes préhistoriques connues. Elle comporte plus de 10 kms de galeries réparties sur trois niveaux, creusées par l’eau il y a 70 millions d’années.

Pour la visiter nous avons pris un petit train électrique et sommes partis pour une heure de dépaysement, dans l’obscurité, avec un guide passionnant, didactique et compétent. Alors que le train descendait lentement la galerie dans le silence et l’obscurité, nous avons vu apparaître, grâce à un éclairement local, des dessins impressionnants vieux d’environ - 13000 av le présent. Tout au long du parcours, nous avons découvert des mammouths, des bisons, des chevaux, des rhinocéros laineux et quelques bouquetins, gravés sur la roche avec des outils (burins, silex, ossements) ou même avec les mains ou encore dessinés avec un trait noir à l’aide d’oxyde de manganèse. La partie la plus riche sur le plan ornemental se trouve au fond de la galerie principale sur le Grand plafond, situé à l’étage supérieur, à un point de connexion des différents niveaux. 65 animaux y sont rassemblés dans des dessins remarquables, souvent dans un désordre apparent, avec des recouvrements comme dans le très beau motif central où mammouths et bouquetins se superposent. On trouve également des dessins plus structurés, de véritables frises comme celle des 10 mammouths

La grande particularité de Rouffignac est le grand nombre de mammouths, assez rarement figurés dans l’art pariétal et dans un style remarquable, très homogène, emblématique de la dernière période glaciaire de la région. L’ensemble comprend 260 figurations parmi lesquels 170 mammouths !

Après cette visite particulièrement belle et émouvante, nous nous sommes dirigés vers une autre vallée pour aborder un autre aspect de la vie des hommes préhistoriques qui ont peuplé cette région et aller voir les abris sous roche de Castel-Merle (Serjeac, Dordogne)                     

Accéder à ce site tient « un peu » de l’aventure tant la route est sinueuse, pentue et étroite. Nous sommes parvenus alors au fond d’un vallon profondément encaissé entre de hautes parois végétales où arbustes et lianes s’entremêlent. On est loin des paysages steppiques du Paléolithique supérieur (entre 45000 et 17000 BP) et de la période magdalénienne au cours de laquelle un peuple nomade de chasseurs-cueilleurs a investi le site. Les dix abris du vallon n’étaient pas occupés toute l’année. Les Magdaléniens se déplaçaient avec les troupeaux de rennes. Ils y séjournaient surtout en hiver, période où le climat limitait la mobilité des animaux comme celle des humains.

La visite a commencé par celle d’un de ces abris. Quelques plaques de la voûte effondrée couvrent partiellement le sol ; elles sont gravées de mammouths, animal qui devenait alors de plus en plus rare en raison du réchauffement climatique.

Pourquoi les magdaléniens se sont-ils installés dans ce site ? C’est que la nourriture y était abondante. Ils chassaient le renne, le cheval, le bison avec des propulseurs, le petit gibier : lapins et oiseaux. Les os des cervidés et des oiseaux, tout autant que le silex, servaient à réaliser  des harpons, des aiguilles, des masses et des bijoux. D’autres plaques, trouées de deux trous, servaient à accrocher les peaux qui protégeaient l’abri des intempéries et des prédateurs. Mais ils ne vivaient pas vraiment en ce lieu, trop étroit,  mais plutôt dans des campements installés à l’avant.

Les Magdaléniens sont célèbres pour leur maîtrise de l’art pariétal. A Castel Merle il a été choisi de montrer leur sens de la parure. Certes les bijoux sont présentés aux Eyzies, au Musée national de Préhistoire mais ici, les panneaux explicatifs sont richement informés.

Ces parures n’avaient pas qu’une valeur esthétique ; elles jouaient un rôle social, de cohésion du groupe et détenaient possiblement une fonction symbolique. Elles sont  en os, en dents animale ou humaine, en ivoire, en coquillages, etc. Les perles, creusées dans des pierres tendres : stéatite, calcite, chlorite portent la trace des trous pour les enfiler. Les potentiels objets en plume, cuir, graines, fleurs, crin ont disparu.  Grâce à ces matériaux, nous avons eu une idée, de l’étendue de leurs déplacements. Ils  couvraient l’ensemble de l’actuelle Europe ce qui donnait probablement lieu à des échanges avec d’autres groupes. Les Magdaléniens sont un peuple nomade. C’est le réchauffement climatique qui mettra fin à ce nomadisme. La fin du Paléolithique évoluera vers la sédentarisation(le Mésolithique) puis et la « révolution » néolithique.

Cette visite, conduite par la propriétaire du lieu a complété, pour le plaisir de chacun, celle des Eyzies

Nous  avons quitté l’espace de la préhistoire pour rejoindre à quelques kilomètres Saint-Léon-sur-Vézère, un village classé parmi « les plus beaux villages de France ». Ses ruelles étroites ou « couradous » aboutissent à l’église romane située dans un cingle de la Vézère. La pierre dorée fait ressortir une architecture harmonieuse. Le clocher, véritable tour carrée est troué de manière régulière et sur chaque côté de hautes fenêtres romanes. Il accueille depuis longtemps un essaim d’abeilles. A l’avant le chœur circulaire est flanqué de deux absidioles. L’intérieur est sobre. L’église a été construite sur les vestiges d’un temple romain, au XIIème siècle. De cette époque ne subsistent que le chœur et le transept. Elle a été en partie reconstruite aux XVII etXVIIIe siècles (Photo 6).

Autre site remarquable que chacun a pu visiter à son rythme : le manoir de la Salle précédé d’un donjon construit au XIVe siècle. Un escalier à vis a conduit les plus hardis jusqu’à la charpente d’origine qui supporte un toit en lauzes à quatre pans. e manoir date du XVe siècle.  Chacun a pu circuler librement à l’intérieur de la bâtisse. Les différentes salles, reconstitution d’une cuisine, d’une pièce d’apparat, sont meublés de coffres et d’objets de diverses époques, et appartenant au mobilier périgourdin. L’ensemble fait l’objet d’une « protection au titre des monuments historiques » (Photo 7).

L’après-midi s’est terminée par une promenade dans le parc et la découverte d’un arbre pluri centenaire à la frondaison spectaculaire avant un retour en car vers la civilisation moderne.

Merci encore à nos collègues préhistoriens qui nous ont amenés dans cette région magnifique pour retrouver les traces encore très présentes de nos lontains ancêtres.

         Nicole Paillous et Marie-Jo Lacout

 

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Compte rendu de la conférence du Professeur Francis Hallé pour l’A3CNRS le 15 juin 2022

L’A3 « Occitanie Ouest »  a eu le privilège de recevoir le mercredi 15 juin le professeur Francis Hallé pour une conférence portant sur des manifestation d’« intelligence » chez les plantes. Le professeur Hallé est un botaniste internationalement reconnu et que beaucoup de non spécialiste connaissent à travers une expérience originale appelée « le radeau des cimes » (photo) qui a permis avec un minimum de perturbations d’explorer la faune et la flore qui se développe dans la canopée des forêts tropicales.Un de ses projets actuels consiste à recréer dans une zone transfrontalière une forêt primaire de quelques dizaines de milliers d’hectares en europe. Une association a été créée pour cela et nous invitons nos adhérents à aller sur le site de l’association (www.foretprimaire-francishalle.org  ) ou, mieux, de la soutenir.

Peut-on parler d’intelligence des plantes ?

Ce sujet pose la question de la définition de l’intelligence.  FH fait remarquer que la définition de l’intelligence se base sur l’intelligence de l’homme ! Les plantes n’ont pas la parole ! Cependant une manière de définir cette intelligence pourrait être « la capacité à résoudre des problèmes qui menacent la survie ou la reproduction des plantes ».

FH nous donne des exemples de l’intelligence des plantes, essentiellement des arbres, découverts au fil des dernières décennies dans des contextes très variés :

  • La timidité des arbres. Les branches d’arbres voisins de même espèce ne se touchent pas. Ceci permettrait de limiter la transmission des parasites.

  • Changements biochimiques dans les plantes pour échapper à la prédation : exemple des acacias (production de tannins) pour dissuader la prédation par les gazelles, et communication du danger aux autres arbres situés sous le vent pour qu’ils anticipent l’attaque.

  • Résistance au feu : cyprès qui dégazent leurs composés inflammables à l’approche de la chaleur du feu et communiquent aux cyprès voisins qui dégazent avant la montée en température.

  • Mimétisme pour échapper à la prédation : liane qui prend l’aspect de son support pour se cacher.

  • Protection de la reproduction : hêtres qui protègent la croissance de jeunes arbres issus de leurs propres graines alors qu’ils se désintéressent des jeunes pousses issues des autres arbres.

  • Adaptation à un changement d’environnement : descente de cime d’arbres isolés pour diminuer la vulnérabilité au vent ; les arbres peuvent rapetisser !!

 

 Yvan Segui 

 

Exposé et débat sur le comité d'éthique du CNRS: le jeudi 21 avril de 14h à 16h : Conférence/débat de Michèle Leduc, directrice de recherche CNRS émérite  et membre du comté d'éthique du CNRS de 2022 à 2021→En savoir +

L'une des missions du Comité d'Ethique du CNRS (COMETS) est de promouvoir la responsabilité et l'intégrité dans la recherche scientifique. Les différents formes de manquements à l'intégrité, incluant le plagiat, seront analysées, ainsi que les moyens de les détecter et de les prévenir. Elles seront mises en relation avec l'inflation des publications, conséquence d'une stratégie de l'excellence et de l'évaluation mal adaptée à la créativité. Les risques du harcèlement moral et des conflits d'intérêts dans la recherche seront aussi évoqués.; 

La seconde mission du COMETS est l'étude des conséquences sociales de l'exercice de la recherche. Un exemple sera fourni avec un panorama de la communication scientifique -richesse et dérives-  tant à  l'intérieur de la communauté des chercheurs qu'avec le public et les décideurs pendant la crise sanitaire.

La conférence a été retransmise en visio-conférence  

 

Lire le compte rendu
Directrice de la publication : Elisabeth Giacobino
Webmestre : Dominique Simon
A3 Association des Anciens et des Amis du CNRS
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