A3 - Occitanie -Ouest
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Page du groupe Occitanie Ouest Les programmes des activités annuelles Archives des activités

Le groupe Occitanie Ouest inclut les départements : Ariège (9) Aveyron (12) Haute Garonne (31) Gers (32) Lot (46) Hautes Pyrénées (65) Tarn (81) et Tarn et Garonne (82)

 

 Membres du bureau:

Maurice Dalens

Martine Defais

Liliane Gorrichon

Daniel Guédalia

Marie Josiane Lacout

Monique Mauzac (Trésorière)

Nicole Paillous

Anne Marie Zerr

 

 

 

 

 

Représentant Régional: 

Yvan SEGUI

( 06 26 07 62 34)

yvan@segui.eu

 

À NOTER SUR VOS AGENDAS

 

 

-  Repas de fin d'année  le Jeudi 15 décembre à 14h au restaurant du Collège Hôtelier "Les muriers"
- Assemblée régionale annuelle : lundi 23 janvier ; salle de la rotonde à la délégation régionale à 14h
 

C

Occitanie Est a organisé le 17 novembre la visite du nouveau musée Narbo Via à Narbonne et celle d’Amphoralis à Sallèles- d’Aude. Pour cette journée conviviale, nous avons décidé de nous joindre à leur groupe....

 

Lire le compte rendu

 

 

 

Compte rendu de la sortie en Dordogne aux Eyzies-de-Tayac : plongée dans la Préhistoire (12-13 septembre 2022).

En 2020, Bruno Maureille, (Directeur de Recherche au CNRS et actuellement aussi Directeur du Département des Sciences archéologiques de l’Université de Bordeaux) nous avait fait une conférence sur « les origines de l’humanité » qui retraçait les nouveaux scénarii en préhistoire concernant notre évolution et celle de nos cousins de la Préhistoire. Devant l’intérêt suscité par son intervention, il nous avait proposé de nous aider à organiser une sortie en Dordogne sur les traces de Neandertal ce que nous avons pu renfin réaliser, début septembre.

 

Partis de Toulouse le lundi 12 septembre au matin, nous avons retrouvé Bruno Maureille sur un site de fouilles où il a travaillé, le site du Regourdou prés de Montignac, à 800 m au-dessus de la très célébre grotte de Lascaux. L’histoire des fouilles réalisées sur ce site, qu’il nous a conté, s’est avérée rocambolesque mais sans doute assez caractéristique de ce qui s’est passé dans cette région entre les Eyzies et Montignac peu de temps après la seconde guerre mondiale. Rappelons que ce territoire a accueilli à une époque lointaine, le Moustérien, un grand nombre de groupes de néandertaliens. La découverte dans la région des grandes grottes ornées au début du XXe siècle a incité de nombreux amateurs  à creuser, presque Dordogne sur les traces de Neandertal ce que nous avons pu enfin réaliser devant leur porte, afin de trouver des sites ou des vestiges préhistoriques et éventuellement à exploiter par eux-mêmes les découvertes ce qui n’a pas été sans engendrer des querelles incroyables.

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est ainsi qu’en 1954, Roger Constant, fils de petits propriétaires, qui avait hérité du domaine de Regourdou, creuse un trou devant sa porte et commence des « fouilles » sur son terrain espérant trouver l’entrée originelle de la grotte de Lascaux. Il trouve des restes d’ours brun, du matériel lithique moustérien et monte un petit musée dans une pièce de sa ferme. Après trois années d’efforts, en 1957, il découvre dans la nuit du 22 au 23 septembre, des ossements, dont une mandibule, d’un homme de Neandertal. Le devenir du fossile va entraîner des querelles multiples comme entre le maire de Montignac, Roger Constant et le directeur des antiquités préhistoriques, futur professeur de Préhistoire à Bordeaux. Les intérêts des uns et des autres étant très divergents, la méconnaisance de la loi sur les fouilles préhsitoriques, les circonstances troubles de la découverte ainsi qu’une bataille entre scientifiques pour savoir qui étudiera le squelette vont compliquer le sauvetage des restes humains. Des visiteurs viennent, comme Joséphine Baker, et sont accueillis pour voir le squelette modifiant la position originelle des vestiges humains. L’État est obligé d’intervenir, de fermer l’accès à la galerie creusée par Roger Constant dans le sédiment de la cavité et de menacer de l’exproprier. Il faudra attendre le début du mois d’octobre pour qu’un accord soit trouvé entre les services de l’état et le propriétaire, accord concernant aussi l’étude scientifique du fossile humain. (photo1)

Une opération de sauvetage du site est réalisée en deux jours en octobre 1957. En 1959, les restes humains sont classés monument historique. En 1960, le site est dégagé et des fouilles sont menées pendant 4 ans sous la direction d’Eugène Bonifay. Bernard Vandermeersch y participera. Quelques nouveaux restes humains seront trouvés et surtout beaucoup d’ours bruns. Le fouilleur interprêtera une partie des découvertes comme la preuve d’un ensemble rituel associant un néandertalien volontairement inhumé et des restes d’ours brun sous une grande dalle de calcaire. Cette sépulture primaire, maintenant datée de 80 000 à 90 000 avant JC, est actuellement la plus ancienne d’Eurasie occidentale. Les fouilles du site s’arrêteront après la campagne de 1964 mais les relations resteront souvent tendues entre scientifiques, politiques et Roger Contant. Ce dernier dégagera une autre partie du karst, sans rien trouver,  introduira des ours bruns avant qu’ils ne soient euthanasiés, il y en a toujours . Il décédera en 2002 après une vie passionnée et libre (Photo 2)

En 2007, les évènements liés au cinquantenaire de la découverte donneront à Bruno Maureille l’idée de  reprendre des fouilles d’autant que de nouveaux éléments alimentent une belle problématique scientifique. Le projet se concrétisera en 2013 par un première campagne pour nettoyer le gisement. Mais le site est potentiellement dangereux et avant de pouvoir reprendre des fouilles il faut pouvoir le sécuriser. Si des travaux de terrain se dérouleront en 2014, la petite équipe scientifique constituée entreprend parallèlement la révision et l’étude des collections qui, entre temps, ont été vendues par la nièce de Roger Contant au Musée national de Préhistoire. Quand ces collections arrivent au Musée en 2008, en collaboration avec Stéphane Madeleine, ils vont trouver d’autres ossements humains confondus avec ceux d’ours brun L’analyse des ossements trouvés, montre qu’ils n’appartiennent pas tous à un même individu. Ils correspondent à deux individus dont un squelette exposé au Musée d’art et d’archéologie du Périgord. Le squelette mis au jour en 1957, daté de près 85 000 ans est, selon B. Maureille, le plus complet et le mieux conservé au monde pour le Paléolithique moyen. De plus, les recherches sur les collections démontrent que les  lapins ont creusés des galeries dans les couches du gisement mélangeant les artefacts.

Après cet exposé pittoresque qui nous a fait entrevoir les coulisses de la recherche archéologique, nous avons quitté le premier gisement à ciel ouvert où les découvertes ont été faites pour voir le gouffre vidé par Roger Contant et les enclos où vivent les ours bruns. Nous avons terminé par la visite du petit musée de site attenant qui rassemble quelques ossements et outils trouvés sur place. Nous sommes ensuite allés déjeuner, à côté du site, sous les ombrages, au snack de l’ours, tenu par Michèle Constant, la nièce du découvreur et dont le chef est Jean-Charles Cournil son compagnon.

 

 

 

L’après-midi, les plus courageux d’entre nous, sont descendus dans les sous-bois, par un chemin escarpé, une température de 35°, voir les fouilles faites sur le site de la Balutie, par un jeune chercheur, récemment médaillé de bronze du CNRS, Aurélien Royer et ancien fouilleur bénévole de B. Maureille qui lui trouva son financement doctoral. Ce jeune chercheur nous a expliqué l’objectif de ses travaux. Il cherche à comprendre comment les sociétés humaines et les animaux se sont adaptés aux changements climatiques survenus entre 126000 et 11700, sachant qu’il y a eu dans ce laps de temps, la dernière glaciation. Il espère trouver la réponse à cette question dans l’étude de fossiles de mammifères présents dans les différentes couches géologiques de ce nouveau site qui sont maintenant bien repérées mieux comprises et en partie datées. L’évolution des populations animales (leur nature, leur nombre, leur développement) montre la présence ou non de prédateurs et les traces présentes sur les os (dents, brûlures, traces de découpe) indiquent s’ils sont morts de mort naturelle ou ont servis à la consommation des prédateurs humains pour leur alimentation.

 

Compte rendu de la conférence du Professeur Francis Hallé pour l’A3CNRS le 15 juin 2022

L’A3 « Occitanie Ouest »  a eu le privilège de recevoir le mercredi 15 juin le professeur Francis Hallé pour une conférence portant sur des manifestation d’« intelligence » chez les plantes. Le professeur Hallé est un botaniste internationalement reconnu et que beaucoup de non spécialiste connaissent à travers une expérience originale appelée « le radeau des cimes » (photo) qui a permis avec un minimum de perturbations d’explorer la faune et la flore qui se développe dans la canopée des forêts tropicales.Un de ses projets actuels consiste à recréer dans une zone transfrontalière une forêt primaire de quelques dizaines de milliers d’hectares en europe. Une association a été créée pour cela et nous invitons nos adhérents à aller sur le site de l’association (www.foretprimaire-francishalle.org  ) ou, mieux, de la soutenir.

Peut-on parler d’intelligence des plantes ?

Ce sujet pose la question de la définition de l’intelligence.  FH fait remarquer que la définition de l’intelligence se base sur l’intelligence de l’homme ! Les plantes n’ont pas la parole ! Cependant une manière de définir cette intelligence pourrait être « la capacité à résoudre des problèmes qui menacent la survie ou la reproduction des plantes ».

FH nous donne des exemples de l’intelligence des plantes, essentiellement des arbres, découverts au fil des dernières décennies dans des contextes très variés :

  • La timidité des arbres. Les branches d’arbres voisins de même espèce ne se touchent pas. Ceci permettrait de limiter la transmission des parasites.

  • Changements biochimiques dans les plantes pour échapper à la prédation : exemple des acacias (production de tannins) pour dissuader la prédation par les gazelles, et communication du danger aux autres arbres situés sous le vent pour qu’ils anticipent l’attaque.

  • Résistance au feu : cyprès qui dégazent leurs composés inflammables à l’approche de la chaleur du feu et communiquent aux cyprès voisins qui dégazent avant la montée en température.

  • Mimétisme pour échapper à la prédation : liane qui prend l’aspect de son support pour se cacher.

  • Protection de la reproduction : hêtres qui protègent la croissance de jeunes arbres issus de leurs propres graines alors qu’ils se désintéressent des jeunes pousses issues des autres arbres.

  • Adaptation à un changement d’environnement : descente de cime d’arbres isolés pour diminuer la vulnérabilité au vent ; les arbres peuvent rapetisser !!

 Yvan Segui 

 

Exposé et débat sur le comité d'éthique du CNRS: le jeudi 21 avril de 14h à 16h : Conférence/débat de Michèle Leduc, directrice de recherche CNRS émérite  et membre du comté d'éthique du CNRS de 2022 à 2021→En savoir +

L'une des missions du Comité d'Ethique du CNRS (COMETS) est de promouvoir la responsabilité et l'intégrité dans la recherche scientifique. Les différents formes de manquements à l'intégrité, incluant le plagiat, seront analysées, ainsi que les moyens de les détecter et de les prévenir. Elles seront mises en relation avec l'inflation des publications, conséquence d'une stratégie de l'excellence et de l'évaluation mal adaptée à la créativité. Les risques du harcèlement moral et des conflits d'intérêts dans la recherche seront aussi évoqués.; 

La seconde mission du COMETS est l'étude des conséquences sociales de l'exercice de la recherche. Un exemple sera fourni avec un panorama de la communication scientifique -richesse et dérives-  tant à  l'intérieur de la communauté des chercheurs qu'avec le public et les décideurs pendant la crise sanitaire.

La conférence a été retransmise en visio-conférence  

 

PDF de la conférence
Directrice de la publication : Elisabeth Giacobino
Webmestre : Dominique Simon
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