* Visite sur 2 jours en Octobre en Haute Provence, observatoire de Saint-Michel de Provence
- les vendredi 11 et samedi 12 Octobre, pour terminer ce programme 2019 nous sommes allés observer les étoiles au cours d’une soirée découverte au Centre d’Astronomie de St Michel l’observatoire en Haute Provence.
Au cours de notre périple, nous avons visité Forcalquier, le plateau de Ganagobie et le monastère Notre-Dame de Ganagobie, le village de Lurs, puis Les pénitents de Mées et la citadelle de Sisteron
Le plateau de Ganagobie domine, de 350 mètres la rive droite de la Durance entre Peyruis et la Brillanne. Deux grandes unités géologiques superposées constituent ce promontoire : la base forme un talus boisé, le sommet est couronné par une dalle calcaire légèrement inclinée vers le sud. Ce relief imposant a été occupé par l’homme dès le Néolithique (2800 - 1800 avant J.C.). Le village médiéval abandonné au XIVème est en ruine, seul le monastère est encore occupé.
Le monastère Notre-Dame de Ganagobie est une abbaye bénédictine situé à environ 15 kilomètres au nord-est de Forcalquier et à environ 30 kilomètres au sud de Sisteron, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence.
Surplombant la vallée de la Durance du haut de son plateau boisé, le monastère fut fondé au Xe siècle par l'évêque Jean II. Réputé pour ses mosaïques du moyen-âge, son architecture romane, son site exceptionnel.
La Légende des Pénitents de Mées
Les rochers des Mées, par leur forme et leur alignement, n'ont pas manqué d'intriguer, de fasciner nos ancêtres qui trouvaient toujours une signification divine, voire satanique ou magique à tout ce qui était extraordinaire, à tout ce qu'ils ne pouvaient expliquer.
Des légendes ont dû naître, puis se transformer, se multiplier au gré de la transmission orale.
"D'étranges fables de métamorphose d'homme en pierre sont encore contées à la veillée par les paysans dont certains n'aiment guère passer, la nuit, dans le voisinage des Mées"
nous affirme encore Marcel Brion en 1958. Les mythes ont la vie dure !...
Mais quelle est donc l'origine de ces pénitents ?
La plus ancienne référence que nous ayons trouvée à ce jour, où les rochers portent le nom de "Pénitents" date de 1890 et les auteurs en sont Paul Arène et Albert Tournier:
"Voici Les Mées avec son étourdissante procession de moines pétrifiés"
En 1896, le Dictionnaire Géographique de France mentionne:
"Aussi dans la région ces rochers sont-ils connus sous le nom populaire de Pénitents des Mées"