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DERNIÈRE RENCONTRE DE L'ANNÉE 2021 AUTOUR D'UN DÉJEUNER AMICAL  

 

Les 23 personnes qui ont répondu favorablement à la proposition de repas de fin d’année que nous leur avions faite se sont retrouvées au Port de la Pointe-Rouge, lieu du rendez-vous. Le restaurant du Yachting, bien nommé avec sa vue panoramique sur la mer, nous y a donc accueillis le 16 décembre à midi sous un soleil « rayonnant ». Les participants ont certes nourri leur corps, mais plus encore leur esprit dans une joie absolument partagée par tous. Au moment du départ, on s’est souhaité, comme il est de tradition en Provence, « Bon bout d’an et à l’an que ven ».   

 

 

ACTIVITÉS 2021

Avant propos

Notre visite du projet ITER à Cadarache, le 19 octobre 2020, a été notre dernière visite organisée, tous nos autres projets ayant été reportés à cause de la crise sanitaire. Pourtant nous avons décidé de nous mobiliser pour garder le lien entre nous et nous avons organisé 4 réunions de bureau le 10 Mars, 17 Juin, 9 Septembre et 3 Janvier. Notre bureau au CNRS n'étant pas accessible, nous nous sommes réunis dans les villas avec jardin de certains d'entre nous. Spontanément ces réunions conviviales se sont terminées par quelques friandises et le 3 Janvier nous avons partagé une galette des Rois. D'autres réunions de bureau ont suivi  : 12 février 5 mars 17 mai et 30 juin

 

 


 

Juin 2021 - avec la levée des restrictions sanitaires liées au COVID, nous reprenons nos activités avec enthousiasme et dans la joie de nous retrouver entre amis. Comptes rendus de deux visites

  • 12 octobre 2021,  visite des chantiers navals de la Ciotat et de l''Eden-Théâtre - Compte rendu de la journée

  • - mardi 22 juin, une excursion la visite du château de Lourmarin et du village (journée organisée par Mireille Bruschi, en voitures particulières)

 

 

12 octobre 2021,  visite des chantiers navals de la Ciotat et de l''Eden-Théâtre - Compte rendu de la journée

 

C’est avec une envie renouvelée que notre petit groupe, d’une douzaine de personnes, s’est rendu, en voitures particulières, à La Ciotat pour la visite de deux lieux emblématiques de cette ville, fondateurs de son histoire moderne, les Chantiers Navals et l’Eden-Théâtre (connu pour être le plus vieux cinéma du monde encore en activité). Deux Responsables du Patrimoine du service des Archives Municipales nous ont accueillis dès 9h du matin à la Maison de la Construction Navale pour un diaporama commenté dédié à l’histoire de la Construction Navale à La Ciotat, suivi d’un film de 12 mn sur les lancements de bateaux à La Ciotat.

Historique. A l’origine, La Ciotat était un petit village de pêcheurs, ancien comptoir grec, enclavé dans une magnifique baie offrant une position stratégique. Les petits ateliers de construction de voiliers du XVIe siècle allaient, au fil du temps, se transformer pour devenir une véritable industrie afin de répondre aux besoins des lignes maritimes en Méditerranée. Au début du XIXe siècle, de nouvelles technologies ont vu le jour, le bois cédant la place à l’acier, le charbon à la vapeur, la voile à l’hélice. Dès 1835, la capacité du port est doublée avec la construction d’une nouvelle jetée et Louis Benet, associé à Joseph Edouard Vence, lance en 1836 le « Phocéen I », premier navire à vapeur de la Méditerranée, suivi de nombreux autres bâtiments dotés d’améliorations technologiques constantes. La Compagnie des Messageries Maritimes fut créée en 1871, bénéficiant des nouvelles lignes commerciales liées à l’expansion coloniale (Algérie, Mer Noire, Indochine, Shanghai, Australie, Amérique du Sud…). Elle fut remplacée en 1916 par la Société Provençale de Construction Navale, puis en 1940 par les Chantiers Navals de la Ciotat jusqu’en 1982, date de reprise par la NORMED qui regroupa les Chantiers de La Ciotat avec ceux de Dunkerque et de la Seyne-sur-Mer.

Les modernisations se sont succédé avec la création d’une halle de la mécanique et de la chaudronnerie, le site s’est agrandi de 3 à 11 hectares, employant 3500 ouvriers, une cité de logements a été créée dès 1855. De 1925 à 1935 des paquebots luxueux sont construits en grande série, munis de moteurs à propulsion diesel. L’activité a été ralentie pendant la 2e guerre mondiale (occupation allemande, bombardement en août 1944). La production s’est ensuite orientée vers les pétroliers et méthaniers, période faste qui a vu la création d’installations importantes (création de la Grande Forme de 360 m de long et 60 m de large, équipée d’une grue roulante de 250 t et 2 portiques de 500 t et 650 t en 1968, agrandissement des infrastructures dont la plateforme artificielle Sahara de 9 hectares, de nouveaux quartiers voient le jour). Début 1976, la CNC s’étend sur 34 hectares et compte 6000 ouvriers et 2000 sous-traitants pour 23 000 habitants. Le plus gros navire construit dans le monde, l’Esso-Westernport est mis en eau le 16 juillet 1976. Hélas, les chocs pétroliers et la concurrence venue d’Asie fragilisent le secteur de la construction navale et conduisent aux premiers licenciements fin 1978. En juin 1986, les pouvoirs publics annoncent l’arrêt des subventions, contraignant la NORMED à déposer le bilan. En 1987 les deux derniers navires construits à La Ciotat sont lancés. Le Monterrey, lancé le 19 décembre sera retenu jusqu’au 14 juillet 1989 par une centaine de salariés (« les 105 ») qui proteste contre la fermeture du site. Des plans de reprise suivront sans succès jusqu’à un accord conclu en mars 1995 qui met fin à l’occupation du site.

La renaissance. Le 17 août 1994, un protocole d’accord est signé entre le Préfet de Région, les Présidents de Région et du Département, le Maire de la Ciotat et Pierre Tidda représentant les « 105 ». Cette véritable « Constitution » du site engage les signataires sur les deux principes refondateurs : le maintien d’une vocation industrielle et maritime et l’unicité de sa gestion. Ce sera la mission de la SEMIDEP-Ciotat qui devra piloter cette ambitieuse feuille de route selon les principes du service public. C’est donc une reconversion exemplaire du site qui sera réalisée, transformant le site en un des leaders mondiaux du refit de Yachts et Méga Yachts. Afin d’être mieux identifiée à l’international, elle portera désormais le nom de « La Ciotat Shipyards ».

Notre groupe, conduit dans un car, a ensuite visité différents spots ; nous avons pu admirer le gigantisme des installations, en particulier les grues roulantes et les portiques, l’ascenseur à bateaux, les bassins à porte qui s’adaptent à la longueur des bateaux, la plateforme Sahara de 9 hectares… Les nouvelles installations sont adaptées à l’intégralité de la maintenance des yachts, dans le strict respect des règles de l’écologie. 1000 personnes (en moyenne) travaillent actuellement sur le site. Plusieurs sociétés internationales y sont implantées. On peut dire qu’il s’agit d’une flamboyante reconversion qui donne un nouvel élan et une tout autre orientation à la ville de La Ciotat.. Notre repas s’est déroulé sur la terrasse du restaurant bien nommé « Au Chantier » avec vue panoramique sur le port.

 

 

L’Eden-Théâtre. Nous avions ensuite rendez-vous avec les responsables du Patrimoine à l’Eden-Théâtre, reconnu par le Guinness Book comme le plus ancien cinéma en activité au monde. Le théâtre fut inauguré le 15 juin 1889, la même année que la Tour Eiffel. Louis Lumière, industriel lyonnais, inventeur du Cinématographe en 1895, a tourné ses premiers films à La Ciotat et l’Eden accueille ses premières projections dès cette année-là. La date du 21 mars 1899 est reconnue pour être celle de la première séance payante à l’Eden-Théâtre. Un diaporama nous a été projeté, retraçant l’histoire de la famille Lumière qui s’était implantée de façon très importante à La Ciotat. Puis une projection de toute une série de premiers films de l’histoire du cinéma nous a été présentée, tels que l’entrée en gare d’un train en gare de La Ciotat, la sortie des ouvriers de l’usine Lumière, lancement d’un navire à La Ciotat, une caravane aux Pyramides d’Egypte, etc… Pendant des décennies l’Eden-Théâtre proposera au public une alternance de séances de cinéma et de représentations théâtrales où se succèderont les grands noms du music-hall (Fernandel, Yves Montand, Reda Caire, Charles Trenet, Edith Piaf). Le premier film parlant «La Route est belle» y est présenté le 31 août 1931 («ce fut du délire, la salle était muette d’admiration, comme stupéfiée, certains pleuraient d’émotion et, à l’entracte, tout le monde se serrait la main et se congratulait comme pour une cérémonie»). Après plusieurs événements tragiques (explosion d’une mine sous-marine allemande en 1945, meurtre du gérant au cours d’un braquage…) la municipalité décide la fermeture de la salle en 1995. En 1982, l’Association La Ciotat, Berceau du cinéma avait été créée, le 1er avril 1992, la municipalité rachète l’Eden qui est finalement inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 12 février 1996. En 2002, Gilles Trarieux-Lumière, arrière-petit-fils de Louis Lumière crée l’association Les Lumières de l’Eden dont la mission est la sauvegarde et la valorisation de l’Eden. Après 16 mois de travaux et l’intervention de Frédéric Mitterrand, ministre de le Culture, et grâce à l’engagement des collectivités territoriales et la mobilisation d’associations, l’Eden Théâtre ouvre ses portes le 9 octobre 2013, dans le cadre de « Marseille, capitale européenne de la culture 2013 » en présence de nombreuses personnalités. La rénovation respecte intégralement la construction initiale de 1889 (théâtre à l’italienne avec 166 fauteuils à l’orchestre et 42 fauteuils au balcon). La Ville exploite la salle de cinéma sous délégation de service public. Sa programmation est à la fois populaire et ambitieuse (films art et essai, films en sortie et avant-premières, films de patrimoine, films « ciné-gourmands » à l’intention du jeune public…) près de 200 artistes ont honoré l’Eden Théâtre de leur présence, parmi lesquels on peut citer Claude Lelouch, Fanny Ardant, Bernard Pivot, Diane Kurys, Jean-Paul Belmondo, Robert Hossein, Robert Guédiguian et Ariane Ascaride, et beaucoup d’autres talents de toutes les générations. L’Eden Théâtre accueille trois festivals annuels, les Lumières de l’Eden sont partenaires de la Société des Explorateurs français (une projection par mois en présence de l’un de ses membres). La SEF et Les Lumières de l’Eden co-organisent le Festival Lumexplore qui accueille de nombreux invités prestigieux (Claudie Haigneré, Nicolas Hulot, Jean-Louis Etienne..) Après une visite de la salle et de ses installations de projection (projecteurs pour films à pellicule et films numériques), nous nous sommes séparés avec le sentiment d’avoir vécu une magnifique journée de découvertes riches et variées 

Marie-Thérèse Sauve, 14.10.2021

 

 

Photographies Marie-Thérèse Sauve

Mardi 22 juin, une excursion la visite du château de Lourmarin et du village (journée organisée par Mireille Bruschi, en voitures particulières)Compte rendu de la journée du 22 juin. 

 

 

C’est avec beaucoup d’enthousiasme et un peu d’incertitude que nous avons préparé cette première excursion postdéconfinement en tenant compte des mesures sanitaires et en utilisant les voitures particulières. Nous étions donc 17, au rendez-vous de 10h30 sur le parking du château.

La matinée a été consacrée à la visite du Château de Lourmarin qui domine et fait face au village.

Le château de Lourmarin est le 1er château Renaissance en Provence, construit au XVe siècle par Foulque d’Agoult. Demeure de la famille jusqu’à la Révolution, il fut ensuite abandonné et sauvé en 1920 par Robert Laurent-Vibert, héritier de la Société Pétrole Hahn, qui le restaura et le légua ensuite à l’Académie des Sciences, Agriculture, Arts et Belles Lettres pour qu’il devienne une résidence d’artistes.

A l’entrée, la terrasse avec son bassin fleuri offre un magnifique panorama sur le village. La visite très détaillée nous a fait découvrir les différents niveaux du château médiéval avec la grande tour hexagonale qui abrite un escalier à vis défensif en double torsade centrale. La galerie dite «Loggia» abrite différentes bibliothèques dont l’une consacrée à quatre personnalités importantes de Lourmarin : Robert Laurent-Vibert, Raoul Dautry, Albert Camus et Henri Bosco. Une autre contient une collection de livres consacrés aux Voyages et au Provençalisme. Une autre salle est consacrée à l’histoire des Vaudois et des persécutions des protestants dans la région. La visite nous a ensuite conduits à visiter les autres salles du château admirablement meublées et entretenues, chambre d’honneur dite des dames, salons, salle de concert, salle de musique, grande salle de réception (la Sallestre ou «Salle à être»), la cuisine et l’oratoire.   

Nous avons ensuite rejoint le restaurant choisi à l’entrée du village qui disposait d’un vaste parking et d’un grand jardin. A l’ombre, nous nous sommes régalés de spécialités méditerranéennes et de petits farcis.

Un petit chemin piétonnier qui serpentait au milieu des jardins et des jardins potagers nous a conduits sur une centaine de mètres jusqu’au centre du village où chacun a pu apprécier un des plus beaux villages de France. Connu pour ses fontaines, ses boutiques, ses peintres et ses animations, c’est aussi un lieu culturel où des écrivains célèbres ont vécu, Henri Bosco et Albert Camus, qui reposent tous deux au cimetière de Lourmarin. Son temple témoigne de l’histoire des Vaudois et des persécutions menées contre les protestants au XVIe siècle.

Après avoir récupéré nos voitures, une pause détente nous attendait à Puyvert à 2 kms de Lourmarin dans ma maison de campagne où nous avons pu nous rafraîchir à l’ombre des tilleuls, bercés par le chant des cigales

Marie-Françoise Bonifay nous a fait une petite conférence pour nous présenter le site de la Grotte de l’Escale (monument historique) à Saint-Estève-Janson : les faunes arctiques en Provence il y a 500 000 ans, dont ci-après le résumé.

De passage en basse vallée de Durance, il était nécessaire de parler de la grotte de l’Escale située à Saint-Estève-Janson ; découverte lors du creusement des canaux hydroélectriques de Durance en 1959, elle a réservé bien des surprises...

Les fouilles de sauvetage puissamment aidées par EDF ont permis d’entrevoir les conséquences de changements climatiques dont l’âge se situe entre 500 et 600 000 ans.

La stratigraphie complexe montre l’alternance de niveaux à climat frais, très frais, tempéré et extrêmement froid. Une faune inhabituelle qui est dominée par un canidé ancêtre du loup, accompagné par une chèvre de l’Himalaya à longs poils, l’hemitragus, une panthère inconnue en Europe de l’Ouest, forment un ensemble surprenant qui laisse place à un grand cerf, un sanglier et un ....macaque, dans le seul niveau tempéré.

Vraisemblablement attirés par une nappe d’eau libre au fond de la grotte dont le porche d’entrée, situé en hauteur, est actuellement obturé, les animaux sont morts prisonniers ; il est vraisemblable que l’Homme ait fréquenté les lieux ; des foyers dont l’origine ne s’explique pas naturellement ainsi que de rares cailloux taillés le font penser.

Le matériel trouvé dans le gisement est déposé au Musée National de Préhistoire des Eyzies de Tayac en Dordogne.

Le groupe s’est séparé (à regret) en début de soirée…

Mireille Bruschi, Marie-Françoise Bonifay (conférence)

Directrice de la publication : Elisabeth Giacobino
Webmestre : Dominique Simon
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