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A3 CNRS – Provence -Côte d’Azur : Activités dernier trimestre 2019
- 15 octobre : excursion de la journée dans le Gard sur le thème les romains et l’eau : les sources de l’Eure et le pont du Gard
- 18 octobre : journée nationale de l'architecture : visite commentee des circuit Puget ou Pouillon inscription guyanet@numericable.fr
- 4 novembre : retransmission ouverte à tous, dans la grande salle de conférence du Groupe des Laboratoires de Marseille (GLM - chemin Joseph Aiguier - 13009) du colloque « Histoire et Mémoire » organisé à Paris dans le cadre des 80 ans du CNRS par l association.
- 5 novembre : visite guidée de l’exposition du Musée d’Histoire de Marseille « on n’a rien inventé » : Produits, commerce et gastronomie dans l’antiquité romaine. Cette exposition est un partenariat avec le Musée d’Arles antique et bénéficie de prêts de nombreux Musées dont le Louvre, le Musée d’Art et d’Histoire de Genève, etc.
- 5 décembre : visite des Archives départementales situées au cœur du nouveau quartier euroméditerrannée ; une visite guidée pour suivre le circuit d’un document depuis son arrivée sur le quai de déchargement jusqu’à sa communication en salle de lecture.
- 2°quinzaine de janvier : nous nous retrouvons pour notre traditionnel gâteau des rois au GLM précédé d’une conférence
Rayonnement du CNRS - Région Provence - Visite des Archives départementales : 1200 ans d’archives le jeudi 5 décembre 2019
(Compte-rendu F. Casse, photos M.Th. Sauve )
Le bâtiment des Archives Départementales (Bibliothèque Gaston Deferre) a été inauguré en 2006 au cœur du quartier Euroméditerranée de Marseille encore en pleine évolution.
Les Archives départementales permettent l'accès à tous les documents rassemblés par toutes les institutions civiles, politiques, judiciaires et religieuses implantées depuis le moyen-âge sur le territoire de l'actuel département des Bouches-du-Rhône. Elles assurent la collecte et le traitement des archives constituées dans le département par les services de l'Etat et du Département, les communes de moins de 2000 habitants, les établissements publics, les notaires, mais aussi par des personnes ou des organismes privés (architectes, syndicats et partis politiques, entreprises, etc.). Elles conservent dans les meilleures conditions et restaurent si nécessaire des documents dont les plus anciens remontent à l’époque carolingienne (9e siècle).
Les archives sont communiquées au public avec mise à disposition de nombreux outils facilitant leur consultation.
Ce riche patrimoine est en outre valorisé par des ateliers pédagogiques, des expositions, des conférences, ou encore des colloques, et contribue ainsi à la réflexion collective sur les enjeux de mémoire propres à notre société.
Nous sommes partis à la découverte de ce bâtiment singulier et surprenant au cours d’une visite guidée qui suit le circuit du document depuis son arrivée sur le quai de déchargement, son « dépoussiérage », son classement dans d’immenses magasins d’archives, jusqu’à sa communication au public intéressé en salle de lecture. Nous avons eu la chance de découvrir en cours de visite des documents exceptionnels rarement présentés au public.
Rayonnement du CNRS - Région Provence – sortie au Pont du Gard le 15 octobre 2019
(Compte-rendu et photos : M.Th. Sauve, et M. Bruschi)
C'est avec leur génie exceptionnel de bâtisseurs que les Romains, au 1er siècle de notre ère, ont résolu le problème de l'approvisionnement en eau de la Ville de Nimes. Ils ont capté les sources pérennes de la Vallée de l'Eure, proches de la ville d'Uzès, et par un aqueduc de 50 km, ont acheminé l'eau jusqu'à Nimes. Il s'agissait d'une prouesse technique, le dénivelé entre les deux sites étant seulement de 12,27 mètres (soit 2,5 cm par 100 mètres). Le Pont du Gard a permis à cet aqueduc de franchir le Gardon ; il en constitue la pièce la plus caractéristique. Inscrit depuis 1985 au patrimoine mondial de l'Unesco, ce monument à trois niveaux d'arches, avec ses 49 mètres de haut, est le pont aqueduc le plus haut du monde. Il est de nos jours un pôle touristique important pour la région.
Un groupe du Rayonnement Provence, constitué de 27 personnes, a visité les deux sites par une belle journée d'automne, le 15 octobre 2019. Une présentation des sources de l'Eure a été faite par Monsieur Jean Mathias ; le repas a été pris dans une ancienne gare transformée avec goût en restaurant de campagne, et l'après-midi a été consacré à la visite du Pont du Gard avec un guide du site
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Rayonnement du CNRS - Région Provence – sortie à Nîmes le 13 juin 2019
(Compte-rendu M.Th. Sauve, photos M.Th. Sauve et O. Crotte)
Par une belle journée de juin, notre groupe d’une petite trentaine de personnes s’est rendu en car jusqu’à la ville de Nimes pour une immersion dans le passé romain de cette ville. De nombreux et prestigieux vestiges parsèment cette cité ensoleillée.
En fin de matinée, le car nous a déposés devant les Jardins de la Fontaine, élaborés autour de la fontaine originelle de la ville. Ces jardins abritent deux monuments antiques majeurs de la ville, la Tour Magne et le Temple de Diane. Cependant, nous avons admiré les aménagements de ce jardin à la française, réalisés en 1745 sur la base de vestiges gallo-romains, en particulier de son nymphée. A la sortie du Jardin, nous avons flâné le long du canal du quai de la Fontaine sous les frondaisons bienvenues à cette heure chaude. Notre restaurant se trouvait à proximité, sur la Place d’Assas.
Notre but était maintenant de visiter le Musée de la Romanité, inauguré en 2018. Au passage nous avons pu admirer la Maison Carrée et les Arènes. Ce musée scientifique et novateur, imaginé par l’architecte Elizabeth de Portzampac, se situe face aux Arènes. Il permet, grâce à différents dispositifs multimedias et à la présentation de 5000 pièces exceptionnelles, de parcourir 25 siècles d’histoire de la ville, organisés en 4 périodes, en particulier du VIIe siècle avant J.C. jusqu’au Moyen-Age. Le visiteur appréhende le processus de romanisation avant et après l’occupation romaine. C’est le musée archéologique de l’époque romaine le plus innovant actuellement. Nous avons pu terminer la visite par une exposition temporaire assez spectaculaire, consacrée à l’éruption du Vésuve à Pompéi
Le voyage de retour nous a permis de revenir au XXIe siècle.