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D’après Hélène Echinard (amours de plumes)
Françoise Henriette Pezé et Louis Joseph Denis Borely
Henriette Pezé arrive à Marseille en 1774 pour jouer et chanter dans la salle située rue Vacon où l’on donne l’opéra, le théâtre et le ballet. Henriette a moins de 18 ans.Suivant une description du temps : « elle était plus petite que grande. Sa peau d’un satin fin et velouté, couleur d’opale, contrastait avec le jais de sa chevelure, de ses sourcils, mieux dessinés qu’au pinceau et de ses yeux admirablement fendus. Nez retroussé, pommette roses, lèvre pulpeuses, dents de perle et menton rond complétaient la panoplie des charmes de la Pezé. Elle avait un chant d’une exceptionnelle virtuosité, une voix vaporeuse, aérienne, angélique, au dessus de tout ce que peut produire un gosier humain. » ( Desforges, poète)
Rapidement, parmi ses admirateurs apparaît un notable marseillais ,Louis Joseph Denis Borély, qui approchait de la cinquantaine. Il avait hérité de la fortune de son père et d’un chantier à peine commencé, celui du château qui porte aujourd’hui son nom. Il se hâta d’en faire terminer le gros oeuvre et veilla particulièrement à la décoration de la bâtisse achevée dans les années 1777-1779, qui fût alors, sans conteste, la plus belle des bastides marseillaises, avec un aménagement intérieur particulièrement soigné. Denis Borély, surnommé « le Médicis de la Provence » voulait faire de son château un lieu de délices pour abriter ses amours avec Henriette ....
Hélas, la belle Henriette ne profita que peu des avantages de ce séjour enchanteur. Elle souffrait de tuberculose et elle s’éteignit le 10 mars 1780 âgée d’environ 21 ans. La cité entière lui fit des obsèques grandioses. Denis Borély, fou de chagrin, ne lui survécut que 5 ans.
Entre temps, vérité ou légende, Denis aurait fait enlever Henriette du cimetière et l’aurait fait transporter au château où un habile chirurgien l’aurait embaumée et placée derrière une glace qui orne le fond de la
bibliothèque et qui, s’ouvrant à coulisse, laissait voir la Pezé , debout dans une niche, en habit de scène.
A la mort de Denis, son frère, ayant hérité de tous ses biens, eut soin de faire remporter la belle au cimetière.
Toutefois,Honoré, le frère iconoclaste de Denis n’a pas pu effacer les traces de la passion de son frère pour Henriette. Au fronton de la façade sud , idéalisés dans la pierre, a demi nus et alanguis, Denis et Henriette, divinisés et souriants se font face pour l’éternité, lui, rajeuni le front ceint de lauriers, elle, couronnée de roses, éclatante de beauté. Les deux amants sont séparés par le blason de la famille Borély. La jeune femme, dont le corsage est grand ouvert, tient dans sa main gauche deux coeurs enlacés qu’elle serre sur son sein.
Et la légende dit que ces deux cœurs enlacés qui battent dans la pierre ont inspirés le film « les visiteurs du soir » .
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MERCREDI 27 SEPTEMBRE à 15h00 CONFERENCE présentée par Jean-Michel CLAVERIE, Salle Jacques Senez sur le campus CNRS Bâtiment IM PU/PH émérite AMU/APHM, IGS (UMR7256, IMM, IM2B, IOM)
Les virus « géants » : une histoire marseillaise.
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