1/6/23 Visite des haras de Tarbes
Notre après-midi commence avec la visite du site majestueux du haras de Tarbes. Ce haras impérial, puis national jusqu’en 2016, a été mis en place en 1806 par Napoléon premier. Vers 1835 il fournissait plus du tiers des chevaux nécessaires à la cavalerie légère. Son histoire ne commence pas là, puisque, sensible aux qualités des chevaux tarbais, Louis XIV et Colbert y avaient déjà fondé dès 1665 des écuries royales. Il fut supprimé sous la révolution puis reorganisé et relancé sous l’empire. Les difficultés sont arrivées quand les haras nationaux ont été regroupés, Tarbes n’ayant pas été retenu ces magnifiques terrains firent l’objet de bien des convoitises avant d’être rachetés par la mairie de Tarbes, sensible à l’importance de la tradition du cheval dans la région et du patrimoine exceptionnel constitué.
Le domaine de 8 hectares est impressionnant par le calme des lieux, l’homogénéité des bâtiments de pierre, de style empire aux boiseries de pastel bleu (pour éloigner les mouches et insectes), les immenses ombrages de cèdres, platanes et arbres bicentenaires.
Nous commençons la visite par la salle des voitures hippomobiles des siècles derniers. Des modèles assez rares, l’un construit entre 1831 et 1854 n’existe qu’à deux exemplaires à France et a connu son heure de gloire en étant utilisé pour conduire le futur pape Pie XII à Lourdes Nous y voyons aussi un modèle de cheval utilisé pour initier les enfants à l’équithérapie.
En sortant nous observons l’entrainement d’un cavalier sur piste. Il appartient peut-être 1ier régiment des hussards parachutistes localisés sur le site. Leur présence permet de garder opérationnelles les activités de sellerie, la présence de maréchal-ferrant et ils contribuent à l’entretien des lieux. Des chevaux de race « Mérens» sont au pré et un autre de race anglo-arabe(?) regagne son écurie. Nous le suivons dans l’une d’elle, l’écurie Larrieu, de taille impressionnante, la voûte ne comporte aucun pilier qui pourrait gêner la vision des chevaux (photo 4) ; les box d’environ douze m2 sont construits en bois de chêne, et pourvu de mangeoires en marbre…Le haras accueille actuellement une quarantaine de chevaux (photo5). Il doit être agréable de vivre ici pour un cheval, des soins d’ostéopathie équine leur étant même prodigués.
Nous terminons la visite par un spectacle proposant des sauts d’obstacles pour l’un des chevaux en cours d’entrainement et la présentation du dressage déjà remarquable pour un autre. A chaque succès celui-ci vient, dès que l’occasion, se présente nous demander sans doute de l’encourager par quelques caresses sur la tête ou dans les oreilles. Notre guide nous rappelle différentes activités complémentaires sur le site, comme l’accueil des enfants des écoles par exemple.
Mais l’heure tourne et il est temps de quitter les lieux en sachant que cette journée aura été agréablement marquée par la découverte de lieux et de personnes passionnantes.
Liliane Gorrichon
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