Visite du laboratoire LEFE le 13 décembre 2023
14 membres de l’A3 présents - Le laboratoire d’Ecologie Fonctionnelle et de l’Environnement (LEFE) est situé sur le site de l’ENSAT à Auzeville au voisinage du campus agricole de Toulouse. Nous avons été accueillis en salle du conseil par Sabine Sauvage, ingénieur de recherche au CNRS.
Après un tour de table de présentation mutuelle, l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie de Toulouse (ENSAT) de l’INP nous a été présentée par son directeur. Il nous a indiqué que le nom de cette école allait être changé pour accroître sa visibilité. Elle deviendra très prochainement l’établissement « AGRO TOULOUSE ». Le métier d’ingénieur agronome étant mal appréhendé par les étudiants, il convient de clarifier les objectifs de la formation et les domaines d’intervention des futurs diplômés. Il a donc précisé ces derniers qui ne concernent pas seulement la production agricole mais également le secteur de l’alimentation, de l’écologie et de l’environnement et débouchent sur les services du territoire et la recherche. L’école est fréquentée majoritairement par des filles (65%) environ ce qui semble découler de la prédominance de la biologie dans le cursus. Elle se situe à l’intérieur d’un environnement très spécialisé dans le domaine agricole avec la proximité du complexe d’Auzeville : Lycée Agricole, Ecole de formation des maîtres, Services du Ministère de l’Agriculture, centre de l’INRAE etc… (Document annexe sur le site de l’A3 ?)
La directrice du laboratoire nous a ensuite fait par du projet de fusion entre l’actuel LEFE (80 personnes) plus axé sur les études sur le terrain et l’EBB (70 personnes) à vocation plus théorique pour former le CREB (Centre de Recherche sur l’Ecologie et la Biodiversité ?), un centre de plus grande taille toujours axé sur la biologie et l’environnement. Ce nouveau centre sera rattaché à l’Observatoire Midi-Pyrénées (OMP) dans un large domaine de la physique de l’Environnement, à La Fédération de Recherche Agrobiosciences pour l’aspect fondamental et à un écosystème de recherche sur le terrain en liaison notamment avec l’université Toulouse Jean Jaurès pour l’archéo-biologie ou les particularités géographiques. Le CREB relèvera de l’INEE au CNRS notamment pour ce qui concerne la préservation de la biodiversité et sera également rattaché à l’IRD sur un thème d’écologie du SUD. Les diverses équipes de recherche de ce nouveau laboratoire couvriront des domaines de recherche allant de l’étude sur le terrain à l’utilisation de plateformes expérimentales de haut niveau en incluant des modélisations de pointes avec l’apport de l’intelligence artificielle. Après la réponse aux questions de l’auditoire, nous avons été séparés en trois groupes de 5 personnes environ pour effectuer une visite des installations du LEFE.
3 plateformes techniques engagées dans les thématiques de recherche en Ecologie et Environnement ont été présentées lors de la visite du laboratoire CRBE (depuis le 1er Janvier 2024) sur le site Ensat qui comporte 2 équipes de recherche (BIOECO et ECI) sur 6 équipes, les 4 autres équipes sont localisées sur le site de l’Université Paul Sabatier.
Thierry Camboulive (Technicien de l’Université Paul Sabatier)
a présenté le nouveau plateau d’Instrumentations et de Fabrications Additives du Département d’Ecologie et Environnement du CRBE.
Deux imprimantes 3D, en fonctionnement ce jour-là ont été présentées : la première, une Form3+ de chez FormLabs, imprimante utilisant une technique d’impression par stéréolithographie (résine polymère). La deuxième, une BamBu Lab X1 Carbon de chez Bambu, qui utilise la technologie FDM (Fused Deposition Modeling/dépôt de fil), technique d’impression 3D créant des pièces en utilisant du filament. Le procédé consiste à déposer du fil fondu couche par couche, à partir d’un modèle 3D.
Les travaux en cours leurs ont été présentés sur la fabrication de sondes multi paramètres composées d’assemblage de cartes électroniques, de capteurs et de pièces d’assemblages fabriquées par impression 3D. Quelques exemples de pièces « prototypes » en cours de développement comme deux chambres de captation de gaz à effet de serre émis par les sols naturels ou anthropisés, …
S’en est suivi, un moment de discussions sur les technologies apportées par la fabrication additive et sur les perspectives de développements pour l’instrumentation scientifique généralement et plus spécifiquement en écologie.
David Riboul (Ingénieur d’Etude à l’Institut National Polytechnique de Toulouse)
Visite de la plateforme analyse des composés organiques (PANCHO). Elle est composée de deux laboratoires distincts, un laboratoire de chimie pour la préparation des échantillons et un laboratoire pour leur analyse. La plateforme consacre une part importante de ses activités au développement méthodologique nécessaire pour analyser les polluants organiques dans le domaine ultra-traces (ng/L). Les visiteurs ont assisté à une présentation des couplages chromatographiques avec la spectrométrie de masse utilisés pour le dosage des contaminants organiques (pesticides, HAP, PCB) dans différents compartiments de l’environnement.
Frédéric Candaudap (Ingénieur d’Etude au CNRS)
Visite de la plateforme d’analyse élémentaire par techniques ICP-OES et ICP-MS (FBiI) des Matières Organiques issues du vivant, plateforme engagée dans des thématiques de recherche Écologie, Environnement et Biologie.
Les échantillons typiquement analysés sont les eaux, les sédiments de rivières, les sols, les végétaux, les insectes, les invertébrés, les poissons, les tourbes et litières.
Après préparation en salle blanche (simple acidification des liquides ou digestion des solides par attaque acide), l’échantillon est nébulisé et injecté dans un plasma qui va ioniser les éléments chimiques.
L’ICP-OES (Induction Coupled Plasma Optical Emission Spectrometer) analyse les raies d’émission des ions excités
L’ICP-MS (Induction Coupled Plasma Mass Spectrometer) transporte, sépare et détecte les ions selon leurs masses.
Ces instruments mesurent des concentrations d’éléments chimiques allant du Lithium à l’l’Uranium (hors éléments stables C, H N, O), spécialisés dans l’analyses des métaux (Al, Cu, Fe, Ti…) et métaux lourds (Pb, Cd, As, Cr…) pour des concentrations variant du µg/L à plusieurs mg/L
Une des applications présentées aux visiteurs est l’assimilation par les plantes (vignes et tomates) du cuivre sous forme de CuSO4 (bouillie bordelaise) comparée à une solution de nanoparticules de Cu
En résumé, cette visite nous a ouvert aux problématiques de la recherche dans le domaine de l’écologie et de la biodiversité. Elle nous a montré l’aspect pluridisciplinaire de l’approche adopté pour la constitution du CREB à la croisée de l’observation géophysique et de la dynamique de la biodiversité, thème de première importance dans le contexte de la transition écologique indispensable à la Société. Nous avons aussi découvert l’étendue des compétences des ingénieurs agronomes qui vont bien a delà de la conduite des seules exploitations agricoles mais constituent des voies d’excellences pour les futurs étudiants diplômés d’« Agro Toulouse ».
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