20/3/2018 - Visite du Musée Aéroscopia
Compte rendu de la visite
Il faisait un froid glacial quand nous sommes arrivés, en ce premier jour du printemps sur le site d’Aeroscopia. Ce musée, créé à Toulouse en 2015, au voisinage de la chaîne de montage d’Airbus et de l’aéroport de Blagnac, se veut le témoin de l’histoire de l’agglomération toulousaine qui a vu naitre l’aviation et est devenue la première plateforme aéronautique d’Europe. Très beau et très moderne, ce musée est une vitrine qui recoit de très nombreux visiteurs français et étrangers.
Dans un grand hall d’une architecture extrêmement moderne, sous une charpente métallique qui présente l’aspect d’un long tube courbe d’une centaine de mètres, nous attend une magnifique collection d’avions datant de la première guerre mondiale à nos jours. Cette collection est en grande partie l’aboutissement du rêve d’une poignée de passionnés, réunis au sein de l’association des Ailes Anciennes ou de l’association de l’Aérothéque, qui ont restauré des avions venus des quatre coins de France et d’ailleurs. Dès l’entrée, nous sommes éblouis par ces avions de rêve que sont le Concorde, l’A300 B et le Super Guppy que nous allons pouvoir visiter. Le long des murs sur 50 mêtres se déroule une longue fresque relatant de l’histoire des pionners de l’aviation.
Pendant une heure, une guide va nous accompagner au travers du musée en commençant par l’évocation de ces héros qui, au péril de leur vie, par leur goût du défi, leur courage, leur désir d’aller jusqu’au bout de leurs rêves ont permis d’explorer de nouveaux horizons donnant naissance à l’aviation.
Parmi ces grandes figures de l’aviation, nous allons revoir tout d’abord, Clément Ader qui fut le premier qui, s’inspirant du vol des oiseaux, a fait en 1890 avec Eole ses premiers « bonds » au dessus du sol. Ensuite vint Otto Lilienthal, puis les fréres Wright qui, partant sur de nouvelles bases, ont réalisé un aéronef qui a réussi en 1905 à voler sur 35 kms. Puis il y eut Blériot, dont on peut admirer une réplique exacte de son avion qui a été le premier à traverser la Manche en 1909 ; puis encore Roland Garos qui, en 1912, va traverser la Méditerranée. La liste est longue de ces héros dont les noms sont arrivés jusqu’à nous mais que l’on ne peut pas citer tous : Guynemer, Mermoz (« l’archange » ).. sans oublier des femmes comme Maryse Bastier ou Jacqueline Auriol…
Après la guerre de 1914, on va voir le dévelloppement des messageries qui seront les premières lignes commerciales. Latécoère, qui s’était lançé dans la construction d’avions pendant la guerre, a été le premier, à Toulouse, à avoir l’idée d’utiliser les avions de l’époque pour transporter le courrier. C’était le début de l’épopée de l’Aéropostale, créée officiellement en 1927 avec, aux commandes, des hommes comme Mermoz, Saint-Exupéry, Guillaumet, etc. En 1933, l’Aeropostale va fusionner avec quatre autres compagnies pour donner naissance à Air France, le groupement aéronautique le plus important d’Europe.
Devant cette grande fresque, des vitrines présentent les maquettes des avions de Dewoitine créés entre 1892 et 1979. Nous passons ensuite à une grande maquette de la Caravelle, avion phare, créé en 1955, symbole d’une évolution réussie. De conception révolutionnaire, elle était déjà le fruit d’une industrie aéronautique européenne utilisant les compétences de partenaires comme Fiat en Italie et Rolls-Royce en Angleterre. Ce fut un succès commercial de longue durée puisque la Caravelle a volé jusqu’en 2005.
Après ce voyage à travers le temps, nous allons admirer les avions « stars » qui, après leur retraite, sont venus dormir dans ce musée. Nous entrons avec émotion tout d’abord dans le Concorde, exposé ici, qui est un des six exemplaires à avoir servi pour les essais en vol en 1969 et qui présente son instrumentation de bord d’origine. Ce bel oiseau blanc, aux lignes magnifiques, merveille technologique qui volait à Mach 2, cher aux toulousains, a été abandonné après l’accident qui, en 2000, a coûté la vie à 113 personnes. Nous entrons ensuite dans un A300 B qui est le premier gros porteur biréacteur. Il a été réaménagé pour nous montrer son cockpit, sa soute et sa structure interne. Sa cabine présente trois possibilités d’aménagements plus ou moins luxueux avec salle de bain, salon, chambre.. En complément, à ses côtés figurent les maquettes de l’A320, l’A330, l’A340, l’A380 qui sont des déclinaisons de l’A300. A côté de ces avions prestigieux, nous pouvons voir dans ce hall une collection d’aéronefs militaires ainsi que des avions dédiés au transport d’affaires, à la recherche ou aux loisirs. Nous terminons la visite guidée par un Super Guppy, grandeur nature, énorme puisque destiné à convoyer des morceaux de l’A380 réalisés dans differents pays d’Europe et assemblés à Toulouse. Il est présenté en configuration chargement/déchargement, cabine pivotée, ce qui permet de montrer la capacité de transport tout à fait considérable de cet appareil. : son volume atteint 1408 mètres cubes, sa charge utile 25 tonnes. A ses côtés, on peut admirer la maquette du Beluga, plus fonctionnel qui lui a succédé.
Nous flannons ensuite dans le musée où des simulateurs de vol et de nombreux avions nous attendent encore pour clore une visite très riche, qui nous a fait rêver.
Nicole Paillous
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