INITIATION à la LECTURE des HIEROGLYPHES
présente par
Richard TISSEYRE
25 membres environ de notre association se sont retrouvés le Jeudi 1er octobre dans l’auditorium de l’IRIT pour écouter Richard Tisseyre nous communiquer sa passion pour l’étude de l’écriture hiéroglyphique. Notre conférencier du jour était ingénieur en aéronautique ce qui ne prédispose pas à priori d’une connaissance approfondie de ce type d’écriture ; toutefois, nous avons unanimement apprécié une présentation donnée par un « non professionnel » en ce sens que le message délivré était simple , très accessible pour tous et contenait les informations essentielles pour une première approche.
Richard Tisseyre a d’abord situé dans le temps les premières apparitions quasi simultanées connues du langage écrit à Summer et en Égypte vers – 3200 / - 3300.
Dans l’écriture hiéroglyphique, on ne représente que les consonnes et la quasi totalité du vocabulaire est formé à partir de racines d’où découlent un certain nombre de mots. La grammaire est basée sur le accompli/non accompli plutôt que sur le présent/passé. L’écriture proprement dite comporte trois types de signes :
les phonogrammes qui donc, traduisent un son , les idéogrammes qui, donc expriment des objets ou des concepts et, plus étonnamment un troisième type de signe sans lequel les erreurs d’interprétation seraient inévitables. Il s’agit du déterminatif qui indique à quels contexte se réfère le texte ( par exemple le divin, l’ennemi, un lieu géographique ... ).
Les phonogrammes représentent une, deux ou trois syllabes et l’égyptien classique comporte environ 750 signes.
Nous avons pu ensuite voir l’évolution de la forme d’écriture au cours des siècles et en particulier l’impact important du passage de l’écriture gravée sur pierre à l’écriture sur papyrus.
Le sens de lecture a été pour beaucoup d’entre nous une découverte car il peut varier d’un texte à l’autre et même dans le même texte. Les colonnes se lisent toujours de haut en bas mais la colonne suivante est soit celle de droite soit celle de gauche selon la direction vers laquelle les animaux ou les personnages ( toujours représentés de profil) regardent. Assez souvent le texte proprement dit et les images se complètent.Le conférencier a traduit pour nous en guise d’illustration des éléments qu’il avait donné, des inscriptions figurant sur des tombes royales ( tombe de Nefertari , chapelle de Sésostris I à Karnak par exemple) ou de stèles funéraires.
Les derniers hiéroglyphes connus sont à Philae et sont relativement récents ( 394 ap JC soit à peine 25 ans avant que Toulouse ne devienne capitale du royaume wisigoth).
Richard Tisseyre a terminé en nous indiquant quelques ouvrages pour celles et ceux qui souhaiteraient approfondir ces premiers rudiments.
Près d’une heure de discussion a suivi cette présentation témoignant de l’intérêt qu’a su susciter notre conférencier qui a été chaleureusement remercié.
Yvan Ségui
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